Édition du jeudi 24 janvier 2013
Rythmes scolaires : l'AMF fait entendre les préoccupations des élus
Le Premier ministre a répondu hier à la demande de l'Association des maires de France de donner plus de temps aux communes pour décider si elles appliquent la réforme des rythmes scolaires à la rentrée scolaire 2013 ou la reportent à la rentrée suivante, en 2014. Les communes auront jusqu'à fin mars pour arrêter leur décision. Ce délai supplémentaire doit permettre que la concertation « entre l'Education nationale, les enseignants dans chaque école, les maires dans chaque commune soit une réussite », pour « ceux qui ont décidé de changer les rythmes scolaires », a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale. Jean-Marc Ayrault a ainsi répondu favorablement à l'AMF qui, lundi, avait adressé une lettre au ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, pour demander « la poursuite de la concertation et le report des délais de décision imposés aux communes et aux EPCI » (voir Maire info d'hier).
« L'AMF prend acte avec satisfaction que le Premier ministre ait répondu à sa demande en acceptant le report d'un mois de la date butoir fixée aux maires. En effet, compte tenu de son impact, l'AMF réclame du temps pour que les maires mènent à bien l'ensemble des concertations locales nécessaires pour l'établissement d'un bon projet », se félicite l'association dans un communiqué publié ce matin. Mais « de nombreuses préoccupations persistent néanmoins sur le coût de cette réforme que les élus auront à mettre en Å“uvre sous leur responsabilité, poursuit l'association. L'AMF, qui s'est positionnée dès le départ, en faveur d'un retour à la semaine de quatre jours et demi dans l'intérêt de l'enfant, continuera de relayer les fortes préoccupations des maires et présidents d'EPCI sur la mise en Å“uvre concrète et financière de la réforme ».
Par ailleurs, la Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN) a rendu, hier en fin de journée, un avis favorable au projet de décret précisant la mise en oeuvre de la réforme. L'examen de ce projet de décret avait été reporté faute d'étude d'impact fournie par l'Education nationale.
Ce matin, le ministre de l'Education nationale a confirmé, sur France Inter, le prochain assouplissement des taux d'encadrement exigés lors d'activités périscolaires : celui-ci passerait à 1 animateur pour 14 enfants de moins de 6 ans (au lieu de 1 pour 10) et de 1 animateur pour 18 enfants de plus de 6 ans (au lieu de 1 pour 14). Selon le ministre, cela « réduirait de 30% les coûts » de ces activités.
Télécharger le communiqué de l'AMF.
« L'AMF prend acte avec satisfaction que le Premier ministre ait répondu à sa demande en acceptant le report d'un mois de la date butoir fixée aux maires. En effet, compte tenu de son impact, l'AMF réclame du temps pour que les maires mènent à bien l'ensemble des concertations locales nécessaires pour l'établissement d'un bon projet », se félicite l'association dans un communiqué publié ce matin. Mais « de nombreuses préoccupations persistent néanmoins sur le coût de cette réforme que les élus auront à mettre en Å“uvre sous leur responsabilité, poursuit l'association. L'AMF, qui s'est positionnée dès le départ, en faveur d'un retour à la semaine de quatre jours et demi dans l'intérêt de l'enfant, continuera de relayer les fortes préoccupations des maires et présidents d'EPCI sur la mise en Å“uvre concrète et financière de la réforme ».
Par ailleurs, la Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN) a rendu, hier en fin de journée, un avis favorable au projet de décret précisant la mise en oeuvre de la réforme. L'examen de ce projet de décret avait été reporté faute d'étude d'impact fournie par l'Education nationale.
Ce matin, le ministre de l'Education nationale a confirmé, sur France Inter, le prochain assouplissement des taux d'encadrement exigés lors d'activités périscolaires : celui-ci passerait à 1 animateur pour 14 enfants de moins de 6 ans (au lieu de 1 pour 10) et de 1 animateur pour 18 enfants de plus de 6 ans (au lieu de 1 pour 14). Selon le ministre, cela « réduirait de 30% les coûts » de ces activités.
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